Les origines du goût
Les nouveaux nés manifestent des
réponses d'attraction ou de répulsion envers certaines odeurs. Par
exemple les nourrissons sont attirés par les odeurs de lait, de
fraise ou de vanille alors qu'ils rejettent les odeurs de poisson ou
de beurre rance. On peut dès lors se demander quelle est l'origine
des préférences olfactives précoces ?
Il faut savoir que les neuro-récepteurs
du système olfactif principal sont fonctionnels dès la 12ème
semaine de gestation. Les neuro-récepteurs du système trigéminal maturent entre la 4ème et la 8ème semaine de gestation, ils sont à
l'origine des sensations telles que la fraîcheur et le piquant.
Le milieu aqueux (liquide amniotique)
n'est pas un problème pour les molécules odorantes. De plus le
liquide amniotique contient des molécules comme l'acide glycolique
(odeur de sucre) et l'acide lactique (odeur lactée) qui vont
stimuler les récepteurs du fœtus. D'autres molécules sont
transférées dans le liquide en fonction de l'alimentation de la
mère.
Les études faites chez les nouveaux
nés montrent que la stimulation à un aliment durant la vie intra
utérine a pour conséquence l'attirance du nourrisson pour cet
aliment. Ainsi donc, les expériences précoces pourraient participer
à la mise en place des différences individuelles dans la
perception et le choix des aliments par l'enfant et l'adulte.
Ontogenèse des perceptions
Les organes du goût se
développent assez rapidement durant la vie intra utérine. Ils
deviennent fonctionnels vers la 4ème moi de gestation. Dès le stade
embryonnaire, le fœtus est soumis à de nombreuses saveurs qui
dépendent de l'alimentation de la mère. Les nouveaux nés sont
capables de différencier les goûts sucré, salé, amer, acide. Les
expositions aux saveurs issues de l'alimentation de la mère au
travers du liquide amniotique et du lait maternel vont orienter les
préférences alimentaires de l'individu. De nombreux processus
adaptatifs réorientent les préférences gustatives de l'individu :
- exposition répétée à certains goûts
- conditionnement calorique ( expliquant les préférences pour les produits sucrés et gras)
- interactions sociales qui facilitent l’acception de nouveaux goûts
Quand la mémoire s'en mêle !
Grâce à une étude menée par le centre
des sciences du goût et des aliments on a pu s'apercevoir qu'au sein
d'un aliment certaines caractéristiques sensorielles sont mieux
mémorisées que d'autres. La mémoire des aliments est plus efficace
pour détecter des modifications sensorielles dans un produit déjà
goûte que pour identifier la similarité entre un aliment et un
autre préalablement goûté. La mémoire du goût est peu affectée
par l'âge. Des personnes âgées de 60 ans montrent les mêmes
capacités que des jeunes adultes à reconnaître un aliment
préalablement consommé parmi de nouvelles variantes.
http://segolene.ampelogos.com/news/le-gout-a-t-il-une-memoire
http://www.riedel.com/french/informationen/formgeschmack12.html
bonjour pouvez vous m'aider pour un tpe sur le gout svp
RépondreSupprimerBonjour je fais actuellement un TPE sur le goût également, pourrais-tu avoir la gentillesse de m'envoyer le tien sur ce site ou sinon sur ma boîte mail que je te communiquerais ultérieurement
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